mardi 28 juin 2016

FAN ART DE « JOSUKE HIGASHIKATA »

Etant une fana de la série Jojo's Bizarre Adventure, j'ai tenté un petit fan art de Josuke Higashikata. La saison 4 a commencé il y a quelques semaines et j'avais envie de gribouiller un truc sympa avant de commencer les planches pour Kioon.


Le rendu est assez brut. Chose qui est sans doute dû au fait que j'ai utilisé un crayon à papier, mais j'aime bien. Et ça donne à Josuke un côté un peu plus « masculin », parce que sur l'illustration que j'ai utilisé les traits sont un peu plus féminin si je puis dire...


Maintenant, le gros du boulot va commencer, à savoir les planches pour Kioon (soupir...). J'ai envie d'y participer, mais en même temps je n'y vois aucun intérêt vu mon style graphique. M'enfin, je vais le faire quand même, ça peut être fun ^^

mercredi 22 juin 2016

SORTIE D'INK MAGAZINE

Vous l'attendiez ou pas du tout... INK magazine est enfin sorti et est en lecture sur Mangadraft ! Je vous en ai déjà parlé, c'est un fanzine regroupant des auteurs amateurs qui ont pour particularité d'être membre du site MSF. J'y ai fait une petite BD en collaboration avec Baal qui s'appelle LUNA. Cette histoire parle d'une poupée... rien de bien original me direz-vous, mais j'avais envie de tester. Et comme le style de Baal colle parfaitement aux histoires fantastiques, je ne me suis pas gênée !

Cette collab était assez fun. J'y ai utilisé une mise en page que j'utilise peu (avec très peu de cases par page) histoire de correspondre au style de découpage de Baal, qui a d'ailleurs eu pas mal de liberté dans l'adaptation de la mise en scène (demander lui !). Ce sera néanmoins ma dernière collaboration (sauf exception que je n'ai pas encore déterminée) car comme je l'ai annoncé il y a quelques temps, je n'ai plus envie de chercher de dessinateurs pour mes projets. A partir d'aujourd'hui, je « gribouillerai » donc seule.

Mais dessins sont certes moyens, mais faudra faire avec les gens ! Et si vous êtes pas contents, ben... 

samedi 18 juin 2016

FAN ART DE « COOKIE » DE LOST SAHARA

Pour m'amuser, j'ai tenté de faire un petit fan art de Cookie, un personnage issu du manga Lost Sahara d'Alan Heller.



Je n'ai pu n’empêcher de rire en voyant le résultat. En plus de l'avoir fait grossir, le pauvre Cookie a rétréci et ressemble désormais à John Belushi, l'acteur des Blues Brothers (le plus petit).




Bon, Alan, que te dire à part : j'ai essayé !

mercredi 8 juin 2016

Chapitre 12 - INNOCENT

Bonjour,
Le chapitre 12 de la série INNOCENT est en ligne. N'hésitez pas à laisser un commentaire !

samedi 4 juin 2016

École de bande dessinée en France – Triste réalité

Une fois n'est pas coutume, je souhaiterai non pas vous parler d'un de mes projets, mais de mon expérience dans une école de bande dessinée. J'ai en effet eu la chance, pendant plusieurs mois de travailler dans une telle structure, chose qui est appréciable lorsque l'on apprécie ce milieu. Qu'ai-je vu ? Qu'en ai-je retenu ? Beaucoup de choses. J'y ai vu de nombreux auteurs et ai pu discuter avec beaucoup d'entre eux. J'y ai vu des étudiants passionnés de bande dessinée, travailler sans relâche pour réaliser les devoirs qui leur été donné, mais aussi des intervenants se donner corps et âmes pour préparer leur cours. Des cours très intéressants soit-dite en passant (narration, couleur, perspective, histoire de l'art...). Bref, une ambiance sympathique et appréciable. 
 
Parlons maintenant de l'envers du décors. Ceux qui souhaitent devenir auteur de bande dessinée savent à quel point ce parcours est difficile. Partant, payer 21 000€ sur trois ans pour atteindre cet objectif semble à mon sens dénuer de sens, vu l'état actuel du milieu. Peu d'auteurs vivent en effet de cette profession. Or, beaucoup profitent du « rêve » de certains pour s'en mettre plein les poches car en soit, il n'y a aucune obligation de résultat. L'étudiant ne devient pas auteur ? Et alors ? Il a payé ces trois ans ! Les dirigeants sont contents ! Mais gare à vous si vous ne payer pas ! Vous êtes catalogués de « mauvais payeur » et votre nom se voit entaché d'une belle couleur rouge (le rouge c'est effrayant!). Devant vous, on comprend vos difficultés financières et on compati. Derrière vous, on vous crache à la gueule, telle la merde de mauvais payeur que vous êtes ! Le souci dans tout ça, c'est que même s'ils pensent de la merde de vous, ils ne peuvent le montrer. Mais oui, eux, sont les gentils et l'employé de l'école qui envoie les mails est le méchant...


A cela, n'oublions pas les frais de scolarité qui augmentent chaque année. Parce que oui, ils doivent augmenter ! Quand vous demander pourquoi ? On vous répond : parce que (vachement recherché cette réponse!). Ces derniers augmentent en moyenne d'une centaine d'euros par an. La plupart des étudiants sont jeunes (entre 18 et 25 ans) et ne peuvent pas payer. Mais peu importe pour la direction car se sont les parents qui paient... Là, commence la partie difficile du boulot. Comment convaincre les parents les plus réticents ?... Que répondre à ces derniers qui se demandent si mettre 21 000€ sur trois ans pour faire une école de bande dessinée permettra à leur enfant de devenir auteur et de gagner sa vie convenablement ?...


Et bien on leur dit que rien est sûr, mais que l'école fera tout son possible pour que celui-ci y arrive. Qu'on a qu'une vie, donc permettre à son enfant de faire quelque chose qu'il aime est bonne chose. Mais aussi que rien n'est sûr dans la vie (la crise, le chômage, les maladies...), alors autant dépenser de l'argent pour faire quelque chose que l'aime. Certains parents sont convaincus et ont les moyens, donc n'hésite pas à inscrire leur enfant dans ce genre de formation. D'autres sont convaincus, mais ont peu de moyens. Ils prennent donc des crédits ou espèrent une aide financière de l'établissement qui n'est pas vraiment chaud pour aider (rentabilité oblige). Un crédit de 21 000€ pour que leur enfant devienne auteur de bande dessinée professionnel... ça paraît absurde dit comme ça, mais beaucoup le font. J'ai envie de dire : parents, pourquoi vous faites ça ?!...


Ce genre d'école donne l'impression que la profession d'auteur de bande dessinée s'achète. Ce qui est faux ! Les professeurs qui y interviennent et qui sont aussi auteurs savent que ce n'est pas le cas. Certes les étudiants sont bien entourés, certes ils apprennent les aspects techniques du métier, certes ils se créent un réseau, mais n'est-ce pas quelque chose que l'on peut acquérir en travaillant encore et toujours ? En faisant des festivals ? En rencontrant des auteurs ?... Je pense que si. Je ne remets pas en doute les enseignements donnés dans ce genre d'écoles, car ces derniers sont très intéressants ! Mais ce côté, il faut que l'on est plus d'étudiants pour faire du chiffre, il faut que l'argent rentre, que des étudiants solvables s'inscrivent... je n'aime pas ça. Souhaitant devenir auteur moi-même je ne peux cautionner ce genre de pratique. 

J'ai travaillé dans cette école pendant plusieurs mois et je n'ai pas arrêté de travailler sur mes projets perso, chose que ne faisait pas beaucoup d'élèves car la plupart ne font pas de bande dessinée en dehors des heures de cours (sauf devoir à faire). Bizarre, n'est-ce pas ? Mais véridique ! Certains (très peu), sortes du lot et cumulent petits boulots, cours à l'école et projets perso, se sont eux les plus motivés ! J'espère sincèrement qu'ils réussiront vu le travail qu'ils fournissent. Pour autant, faire ce genre d'école ne certifie en rien le fait que l'on puisse devenir auteur de bande dessinée. Ou plus que ce genre d'école, le fait de payer 21 000€ sur trois ans ne certifie en rien le fait que l'on puisse devenir auteur de bande dessinée. Il y a des ateliers moins chers qui aspirent au même résultat.


J'ai néanmoins apprécié le temps passer dans cette école. Côtoyer des personnes qui veulent atteindre le même objectif est sympathique. On se sent moins seul, moins extra-terrestre, ça fait plaisir^^. Certains sont plus motivés que d'autres c'est sûr, mais l'envie est là. Je pense cependant que l'on peut devenir auteur de bande dessinée sans passer par ce genre d'établissement, surtout à l'air du numérique où se créer un lectorat est « presque » devenu un passage obligé. Bref, malgré les désagréments, c'était une belle expérience et je ne la regrette pas :-)